
Le Tourisme en Albanie
L'Albanie est une destination touristique encore peu connue, même si cette année elle a battu des records de fréquentation.
Avec plus de 300 kms de côtes, bordée par la Mer Adriatique et la Mer Ionienne, elle offre aussi des paysages encore vierges et des vestiges historiques riches .
C'est un pays très sûr pour les touristes Européens.
La vie n'est pas chère, même si dans les grandes villes les tarifs sont plus élevés, vous pouvez manger des plats succulents pour moins de 10€ en dehors des villes.
On y trouve beaucoup de produits locaux, fait maison à l'ancienne .
Dans les restaurants en bords de mer ou de lacs vous trouverez des poissons crus ou cuits extrêmement savoureux
Quelques idées de destinations et sites à visiter, liste non-exhaustive ! ...

Berat

Apollonia

Kruje

Gjirokaster
Porto Palermo
Shengjin, la petite ville qui monte ... entre mer et montagne
Shëngjin (signifie Saint-Jean en albanais, officiellement appelé autrefois San Giovanni in Medua) est une ville côtière du nord-ouest de l'Albanie, dans le district de Lezhë.
En plein développement, il y a environ 3000 habitants, cette petite ville est très fréquentée l’été, elle peut tripler sa population en pleine saison.
Bordé de kilomètres de plages, nous y trouverez tout pour profiter de vacances à tarifs attractifs, des restaurants de poissons frais partout
Proche du lac de Shkodër et de la frontière du Monténégro, cet emplacement est stratégique, entre mer et montagne.
De nombreux projets d’infrastructures et routes sont en cours
A l'époque du communisme, cette plage était la propriété de l'armée (comme la plupart des plages du pays), il y a toujours ce souvenir à cause des conifères et des bunkers (maintenant quasi-ensevelis) qui y sont demeurés.
Compter 1 heure de l'aéroport de Tirana, et à peu près la même durée de l'aéroport du Monténégro.
Le col de Llogara, entre ciel et mer
Le col de Llogara, situé en plein parc national éponyme, constitue la véritable porte d'entrée de la Riviera albanaise et offre parmi les plus beaux panoramas sur le littoral.
En 48 avant J.-C. César s’y est arrêté, le passage était enneigé. Depuis, la route a été goudronnée.
Le col de Llogara est mythique à bien des égards. D'abord, parce que les Romains y sont passés. Ensuite, parce qu'il marque l'entrée de la Riviera albanaise. Le col culmine à 1043 m d'altitude.
D'en haut, on voit bien la mer, calme et turquoise.
Le col se trouve le long de la route nationale SH8. Vous n'aurez aucun problème à le trouver en voiture.
Comptez 3h30 de route depuis Tirana et 2 heures depuis Saranda. Tous les minibus à destination d'Himarë et de Saranda y passent. Pour accéder au parc, demandez simplement au chauffeur de descendre au col.
Berat, la ville aux milles fenêtres
La juxtaposition des lieux de prières catholiques, orthodoxes et musulmans témoigne de la capacité à cohabiter des différentes communautés. En marchant dans les petites ruelles dont les pavés clairs serpentent entre de très vieux murs, on peut ainsi passer de l’église Saint-Théodore à la cathédrale de la Dormition, puis à la mosquée Rouge, ou de la cathédrale Saint-Démétrius à la mosquée de plomb.
Perchée sur les flancs de la montagne, allez voir la Citadelle, ses maisons blanches, ses murs épais, et le château qui le surplombe transportent le voyageur dans une autre époque. Toujours habitée, la place forte a été détruite et reconstruite plusieurs fois depuis le IIe siècle avant notre ère, mais on y voit encore de nombreux édifices médiévaux : des églises, des mosquées, les murailles crénelées, les réservoirs d’eau enterrés...
Apollonia, et ses vestiges antiques
Cette célèbre cité antique fut fondée vers 600 avant J.-C. et fut la première à porter le nom du dieu Apollon.
Elle devint, à l’époque romaine, un grand centre culturel célèbre pour son école de philosophie. En remerciement de son soutien lors de la guerre contre Pompée, elle obtint de César le statut de "ville libre"
D’imposants vestiges de cette antique prospérité sont à découvrir : murs d'enceintes (Ve et VIe siècles de notre ère), portiques, temples, odéon, bibliothèque, arc de triomphe, bouleutérion ou monument des Agonothètes, gymnase, maisons, taverne, fontaine, théâtre…
Une partie des vestiges a été découverte par des archéologue Français.
Kruja, ville historique
Dans le petit quartier historique de Krujë, qui peut facilement se couvrir à pied, les vieilles rues respirent encore l'ambiance ottomane avec les architectures finement patinées par le temps. Les passionnés d'objets anciens s'y plairont à coup sûr. Des boutiques d'antiquités jalonnent les allées, mettant à la vente pour des prix abordables une riche sélection d'outils rares et autres vieilles pièces originales.
Située à moins d'une heure de la capitale, Krujë vous offre un avant-goût de tout ce qui peut être vu en Albanie, de la nature préservée aux sites historiques, en passant par une population accueillante. C'est une halte vivement conseillée pour vous mettre à l'heure albanaise, avant de poursuivre votre aventure vers les montagnes du Nord, les sites antiques ou les destinations balnéaires.
Au départ de Tirana, le trajet en voiture vers Krujë dure environ 45 min, pour une distance d'à peu près 20 km. Vous trouverez les bus au marché de la capitale albanaise, à proximité de la gare principale.
Dhërmi, perle de la Mer Ionienne
Avec ses belles plages et ses eaux claires, le village de Dhërmi fait partie des destinations les plus populaires du sud-ouest du pays.
La « perle du littoral ». C'est comme ça qu'on la surnomme. On comprend : une eau claire, des plages de galets et des bars quasi dans l'eau. Dhërmi est l'une des stations balnéaires les plus fréquentées de la côte. Elle a pour elle des infrastructures de qualité et un environnement de rêve. Autre avantage : la plage est longue.
Plus au sud, vous trouverez des étendues désertes, des eaux translucides et un cadre exceptionnel. Autour de vous, la montagne, des sommets de plus de 2000 mètres.
Dhërmi, c'est le bord de mer mais aussi une vieille ville. Grimpez-y et flânez un peu. Vous y trouverez des ruelles pavées, des maisons de pierre, des figuiers, des vignes et des rosiers en fleurs. Le village compte plus de 30 églises orthodoxes, parmi lesquelles le monastère de la Panagia, perché sur la colline. À l'intérieur, de belles fresques du XVIe siècle.
En contrebas du village, deux plages : celle de Dhërmi et celle de Dhrale. Plus au nord, la plage de Drymades est très belle mais aussi très animée. Encore juste au-dessus, la réputée plage de Palasa. Entre les deux, se trouve une petite crique isolée et peu fréquentée.
Le canyon de Gjipe et sa plage cachée
Il faut marcher environ 30 minutes pour accéder à la plage de Gjipe, petite étendue de sable située à l'entrée d'un canyon et dans un cadre exceptionnel.
Elle est un peu à l'écart, discrète, moins fréquentée. On y accède après 25 minutes de marche. Ici, pas de club bruyant ni d'ambiance de fête, juste quelques parasols et un petit bar. La plage de Gjipe est l'une des plus belles d'Albanie. 400 mètres de galets, une eau limpide et des falaises autour. Idéale pour se baigner, farnienter et se balader. La paroi rocheuse est percée par un canyon, impressionnant.
On peut l'explorer à pied en toute liberté jusqu'à se retrouver bloqué par les rochers et la végétation. Pour y accéder depuis Dhërmi, il faut suivre la route du monastère Saint-Théodore. Il est en ruines et noyé sous la végétation mais explorez-le, il a servi de caserne sous l'ère communiste et continue chaque année d'accueillir des pèlerinages. Il offre surtout une vue magnifique sur le littoral.
En voiture, suivez les panneaux indiquant le monastère Saint-Théodore. La route serpente sur près de 3 km avant d'arriver à un parking. Garez-vous (300 lek = 2,5 €) et marchez 25 minutes.
Himarë, la plus Grecque des Albanaises
Jadis réputée pour ses combats contre les occupants Ottomans, Italiens et même Albanais, la ville d'Himarë est aujourd'hui surtout connue pour ses nombreuses plages.
Des drapeaux bleus et blancs partout. Et même des peintures à la gloire des clubs de foot athéniens. Bienvenue à Himarë, enclave grecque en territoire albanais. Pas une vraie, bien sûre, mais le coin est peuplé de Grecs depuis l'antiquité. La ville a d'ailleurs longtemps revendiqué son rattachement au pays voisin.
Aujourd'hui, le héros local s'appelle Pyrros Dimas, né ici, mais triple champion olympique d'haltérophilie sous le drapeau grec. Himarë, c'est 2 800 habitants, un accès direct à la mer, de multiples plages, mais aussi une vieille ville fortifiée, le Kastro, 180 mètres au-dessus de la mer. Là-haut, des églises byzantines, des ruelles typiques et un panorama magnifique. On y voit le littoral et même un morceau de Grèce, l'île de Corfou, juste en face.
À Himarë même, la plage de Spile est très fréquentée. Petite plage à l'entrée de la ville, Sfageio se trouve facilement le long de la route.
Longue étendue de sable avec bars et restaurants, la plage de Potami est à 1,5 km au sud d'Himarë. Site de plongée réputé à 4 km au sud d'Himarë, la plage de Llamani est longue de 200 mètres. Chaises longues, parasols et restaurant sur place.
Petite plage de 100 mètres difficile d'accès à 2,5 km au sud d'Himarë, Filikuri est un endroit tranquille fréquenté par des nudistes.
La célèbre et immense plage de Livadhi est à environ 4 kilomètres d'Himarë et facile d'accès.
Enfin, une plage isolée : l'Akarium, au-dessus de Livadhi.
Porto Palermo et Qeparo, calmes et authentiques
Magnifique baie reliée à la terre par un isthme de sable, Porto Palermo abrite quelques plages et une surprenante forteresse.
Officiellement, Porto Palermo fait partie de la ville voisine, Himarë. Officiellement, seulement. ce lieux mérite une visite à part entière. D'en haut, on dirait un atoll, rond et ourlé d'une eau claire. D'en bas, le site invite à la baignade et à l'exploration. C'est une baie magnifique et préservée. Porto Palermo est régulièrement cité parmi les plus belles destinations d'Europe.
On y vient pour se baigner sur l'isthme de sable, explorer la forteresse d'Ali Pacha (100 lek) et visiter un autre village à côté. Qeparo est considéré comme le plus beau de la Riviera. On le voit depuis la côte, accroché à sa colline, 300 m au-dessus de la mer. Là-haut, il faut se balader parmi les maisons aux toits en tuiles romaines et surtout prendre son temps. Qeparo, c'est l'Albanie authentique, une vue époustouflante sur la baie et le calme de la montagne.
Dans la baie de Porto Palermo, vous pouvez vous baigner sur l'isthme de sable menant à la forteresse d'Ali Pacha. Sinon, un peu plus loin, vous trouverez de la place sur la plage de Borsh, longue de 5 km.
Saranda, sa baie et ses environs
Près de Saranda, la source de l'œil bleu surprend par ses eaux aux couleurs éclatantes qui surgissent de terre.
Saranda est la ville la plus touristique du pays : 17 000 habitants, un port de plaisance, des immeubles et une baie bétonnée. On y vient surtout pour profiter de la plage, des infrastructures et des trajets pour l'île grecque de Corfou.
Privilégiez plutôt les alentours, la source de l'œil bleu, à une vingtaine de kilomètres.
Sur place, une eau d'un bleu vert éclatant surgit à la surface. Avant, l'endroit était réservé aux cadres du parti communiste. Depuis la chute du régime, les touristes affluent. Privilégiez une visite le matin. Sur la route du retour, arrêtez-vous au monastère Saint-Nicolas de Mesopotam, l'une des plus grandes églises byzantines des Balkans, avec ses murs de 10 m et ses quatre coupoles. Pour finir, montez jusqu'au château de Lëküres, forteresse ottomane construite pour contrôler la région. Sur place, la vue s'étire sur Saranda, Corfou, l'arrière-pays et le site de Butrint.
Ne vous baignez pas à Saranda, les eaux sont polluées. 15 km plus au sud, impossible de ne pas évoquer Ksamil, qui abrite parmi les plus belles plages du pays mais aussi les plus prisées. En été, trouver une place au calme relève de la mission impossible.
Butrint, antique et mythologique
L'amphithéâtre est le monument le plus célèbre de Butrint, site archéologique où se mêlent vestiges grecs, romains et byzantins.
C'est le plus beau site d'Albanie. Il a inspiré Racine, Virgile, Lord Byron et Eugène Delacroix. Il n'a rien à envier aux Grecs. La cité antique de Butrint est magique. Elle aurait été fondée après la guerre de Troie par Hélénos, seul fils survivant du roi Priam. Aujourd'hui, les vestiges se visitent : les ruines gréco-romaines, la tour vénitienne, le sanctuaire d'Asclépios, le théâtre, forum romain, le palais du Triconque, le baptistère ou encore les fortifications romaines.
Pour l'Unesco, le site constitue un « microcosme de l'histoire de la Méditerranée ». La cité a prospéré pendant plus de 2000 ans grâce à son emplacement et à sa situation exceptionnelle. Autour, des collines boisées, deux lacs et le détroit stratégique de Corfou. La région a été classée parc national en 2000.
Au départ de Saranda, un bus toutes les heures de 5h30 à 21h30 (150 lek = 1,20 €), d'après le site officiel de la ville. Départs depuis le parc de l'Amitié (Friendship park) ou les ruines de la synagogue. En voiture, comptez 40 min de trajet.
Gjirokastra, la belle ottomane
Avec ses maisons qui ressemblent à des tourelles fortifiées, ses ruelles pentues et sa forteresse, la ville ottomane de Girokastra mérite que l'on s'éloigne un peu de la côte.
De loin, elle semble un peu sévère, morne, éteinte. Les maisons s'empilent, on les voit grises, comme la citadelle tout en haut, forte et austère. Une fois à l'intérieur, changement d'impression. Des façades blanches, des ruelles pavées, des habitants chaleureux, des cafés animés, une vraie vie de village et une mosquée qu'il faut visiter. Gjirokastra est considérée comme la plus belle ville d'Albanie. C'est surtout un exemple de ville ottomane préservée. Certaines habitations ressemblent à des forts : pas de fenêtre au rez-de-chaussée et des meurtrières au premier étage. Ce sont des kullë, des maisons à tourelle, réservées aux cadres de l'administration ottomane.
La plus belle ? La maison Zekate (200 lek = 1,70 €), sur les hauteurs, trois étages, deux tours latérales et une grande façade à double arche. Pas très loin, une autre maison, celle de l'écrivain Ismaïl Kadare (200 lek = 1,70 €), Albanais le plus lu en France, né ici. Marchez encore 15 minutes vers l'est et vous tomberez sur le site le plus important de la ville, la citadelle (200 lek = 1,70 €). Elle est là, massive et immense, 600 m de longueur, sur son éperon rocheux construite par les Byzantins au Ve siècle puis renforcée par les ottomans. À l’intérieur, on visite un mausolée, la grande allée, la tour de l'horloge, une partie des remparts, la cour de la forteresse, un tunnel et même la carcasse d'un chasseur de l'armée de l'air américain capturé en 1957, en pleine guerre froide.
Comptez 1h15 de route depuis Saranda. En bus, cinq liaisons par jour avec Tirana et deux par jours avec Saranda.
Privilégiez avril, mai, juin, septembre ou octobre. Ce sont des mois où la température est agréable sans être trop chaude, où l'eau est bonne et où les touristes ne sont pas trop nombreux. Vous l'aurez compris, en juillet et août, la Riviera albanaise est pleine de touristes et la plupart des plages prises d'assaut.